Les hivers québécois sont durs, c’est le moins qu’on puisse dire. Pendant toute la saison hivernale, nous avons l’impression d’être enfermés, confinés, prisonniers de nos maisons. Lorsque l'été arrive enfin, nous ne rêvons que d’une seule chose, rester dehors le plus longtemps possible pour profiter du soleil et du beau temps. Afin de donner libre cours à ce besoin de vivre au grand air, de plus en plus de Québécois cherchent à créer une sorte de continuité dans leur espace de vie en supprimant les cloisons qui séparent intérieur et extérieur. L’heure est au continuum spatial. Fini les barrières. L'extérieur devient un prolongement de l'intérieur et cette tendance à vouloir vivre dehors semble être là pour durer.